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Jeudi 26 février 2015 :
Meeting de défense du CHPC
et de promotion de la santé

 
 
Samedi 14 mars 2015 : Rassemblement devant l'hôpital Pasteur et marche citoyenne
 
 
 
Mercredi 25 mars 2015 : Assemblée constitutive
En la présence de Docteur Saumureau, médecin chef de néonatologie
 
 
(Le reste des photos ici et )
 

Colette Bosvy (vice présidente), Anne-Marie Mouchel (secrétaire) et Docteur Saumureau (médecin chef de néonatologie)

Marguerite Bourdonnais, Gisèle Hébert, André Jacques, Rémi Besselièvre, Colette Bosvy, Anne-Marie Mouchel, Docteur Saumureau

Inquiétude de citoyens après l’annonce dans la presse de conclusions du rapport IGAS.

 

Réunion le 26 février à Montécot de 100 personnes ; décision de créer une association de défense.

 

Le 13 mars : participation avec les personnels au conseil de surveillance annulé

Rencontre avec le directeur.

 

Le 14 mars : rassemblement devant Pasteur et défilé en ville.

 

Nous passons de 70 adhérents le 26 février à 400 le soir de l’AG. Nous sommes le plus gros comité d’usagers de France.

 

L’association n’est ni un syndicat : nous n’avons pas d’unité sociologique oui catégorielle forte.

Ni un parti politique : nous n’avons pas d’unité idéologique forte.

Nous sommes une association pluraliste ouverte à toutes celles et ceux qui veulent - défendre le CHPC et faire du service public de santé la priorité de toute politique de santé - porter l’exigence d’égal accès aux soins- porter l’exigence de sécurité sanitaire.

 

Un établissement hospitalier comme le CHPC c’est un édifice cohérent avec toutes ses pratiques médicales, ses spécialités, l’accueil de tous les publics, ses institutions de formation paramédicale, de formation médicale, des relations avec les autres établissements, des outils de recherche. Cette richesse, cette cohérence, sont aussi son attractivité.

Faire disparaître une pierre de l’édifice c’est menacer l’ensemble, menacer sa cohérence, menacer son attractivité.

La fermeture des urgences la nuit à Valognes.

Le déclassement de la maternité à Pasteur.

Le partenariat public-privé en matière chirurgicale.

Les 187 suppressions d’emplois envisagées.

Toutes ces mesures sont de nature à fragiliser le CHPC.

Nous sommes une association de défense du CHPC.

Ces mesures sont aussi de nature à mettre des vies en danger.

 

Sur le territoire il est plus difficile de se soigner : moins de généralistes ou de spécialistes, peu de dentistes, des délais longs, un coût des soins augmenté, reste à charge lourd pour les patients.

 

Nous voulons promouvoir des structures publiques pour y pratiquer la médecine de territoire du 21ème siècle ; il s’agit des centres de santé.

 

Nous sommes une association de promotion de la santé.

 

Nous voulons tenir les 2 bouts de réseaux publics hôpital public-centres de santé qui travaillent ensemble et accroissent mutuellement leur activité sans dépassements d’honoraires, avec le tiers payant en développant la relation ville-hôpital pour faciliter les entrées à l’hôpital et les retours au domicile.

 

Puis Madame Saumureau a décrit l’activité de son service et les dangers que représente le déclassement de la maternité qui conduit à la disparition de la réanimation néo-natale et n’assure plus la présence d’un anesthésiste 24h/24. Moins de péridurales. Moins d’attractivité pour les assistants régionaux en pédiatrie et obstétrique. Risque de mortalité accru et de morbidité également. Accueille 150 enfants par an avec 6 lits de réa dont 1 doit toujours être disponible en cas de naissance inopinée.

Si cela disparaît les enfants naîtront quand même à Pasteur sans possibilité de réanimation.

Questions réponses avec l’assemblée portent sur les risques pour les prématurés et la perte d’attractivité pour l’établissement.

 

Les objectifs pour l’année ont été présentés :

Défendre les services menacés, renforcer considérablement l’association (1000 membres).

 

Tous les citoyens sont concernés directement par la politique de santé et les décisions prise par les experts ont des conséquences sur leur vie quotidienne. C’est donc dans leur vie quotidienne même que les citoyens ressentent les décisions concernant la santé. Cette implication du domaine de la santé dans la vie des citoyens explique le profond sentiment d’injustice qand des services sont menacés.

 

Le droit à la santé est intuitivement ressenti comme fondamental et nous devons nous appuyer là-dessus et sur notre géographie particulière, une presqu’ile, le sentiment d’appartenir à une communauté avec toute sa diversité mais unie par une réalité physique, les marais et la mer qui circonscrivent notre espace de vie commun.

 

Cet espace de vie est aussi notre espace sanitaire de proximité et nous devons être force de proposition pour cet espace sanitaire et travailler pour un espace sanitaire pour le Nord- Cotentin.

 

*

 

Santé Cotentin 2030

 

Dans le cadre de ses actions 2015, l'association envisage de procéder à un état des lieux du contexte sanitaire du Cotentin en vue de l'établissement d'un projet de santé.

Il s'agit de faire le point collectivement sur :

 

- Un état des lieux sur les aspects sanitaires et sociaux de la prise en charge médicale par l'hôpital public et les institutions privées conventionnées dans notre position de presqu'île.

 

Cet état des lieux centré sur l'office de soins à l'hôpital y compris les urgences, s'étendra à la prévention médico-psycho sociale des pathologies pouvant affecter les enfants, les adultes, les personnes âgées au moyen de filières de prise en charges spécifiques et complémentaires : maisons médicales, centres de santé, secteurs psychiatriques, réseaux de soins, réseaux gérontologiques, CLIC, ect.

La question des financements spécifiques et ou en pérennes sera posée ainsi que leur dimension pluriannuelle.

 

- Un état des forces et des faiblesses du tissu sanitaire du Cotentin en observant les opportunités et les menaces dans notre position de presqu'île.

 

Afin de contribuer à la mise en perspective des enjeux de santé pour le Cotentin, cet état des lieux prendra appui sur :
- les études disponibles (ARS, schémas gérontologiques, IGAS, SAG, CLIC, ect).
- la démographie du Cotentin sur les 15 ans à venir.
- les différentes cartographies, documents et analyses disponibles et utiles tant au niveau national, régional et départemental et portant sur les inégalités de santé, les pathologies, les niveaux de formation, la couverture sanitaire et médico-sociale.

 

- Un projet de santé pour le Cotentin repositionnant l'Hôpital Public comme acteur majeur et incontournable pour la prise en charge des soins et point d'appui pour le développement de la prévention médico-sociale.

 

Un projet de santé pour le Cotentin ne peut se satisfaire de la marchandisation des soins mais doit plutôt se centrer sur les responsabilités publiques en vue d'assurer la sécurité sanitaire (ex néonat), de satisfaire les besoins de la population (démographie médicale et offre de santé de proximité) afin de contribuer à la promotion de la santé.

 

Ce parti pris passe par le repositionnement de l'Hôpital Public mais aussi des acteurs de santé dans une perspective pro active et contractuelle des moyens alloués.

 

Plutôt que des menaces sur les services à fermer, la population du Cotentin, les patients, les travailleurs de la santé ont besoin d'un Etat qui investisse dans la santé des habitants, un Etat d'investissement sanitaire et social, et non l'inverse.

 

Le projet santé Cotentin 2030 pourra alors se décrire en étapes afin de satisfaire les besoins les plus immédiats.

 

*

 

Ensuite, nous avons défini le cadre revendicatif de l’association qui est le suivant :
Application généralisé du tiers payant – suppression des franchises et retenues forfaitaires – suppression du numérus clausus - répartition impérative de tous les personnels de santé – accroissement du recrutement médical – création de centres de santé publics – développement de la démocratie sanitaire –suppression des dépassement d’honoraires.

 

A propos de la démocratie sanitaire, nous avons précisé que si nous laissons faire les experts, nous savons où cela nous mène et le projet de santé du territoire doit être construit avec les outils et les études dont nous disposons et avec l’aide d’un conseil scientifique dont la composition et les missions pourrait faire l’objet d’un ajout dans un règlement intérieur.

 

Enfin, l’assemblée a voté les statuts, le conseil d’administration, les personnes habilitées à faire fonctionner le compte.
Le conseil d’administration s’est réuni et a élu le bureau.

 

 

Compte rendu de l'assemblée générale

 

 

 

Conseil du mardi 7 avril 2015

 

Présents : Rémi BESSELIEVRE – Gisèle HEBERT – André JACQUES – Marguerite BOURDONNAIS – Christian RIVAL –Chantal GIRRES – Lycia ROUSSELET – Jean-Claude MAGHALAES – Anne-Marie MOUCHEL

Excusées : Colette BOSVY – Yolande ALIX – Laeticia LEPREVOT

 

 

- Compte-rendu de la rencontre, le vendredi 2 avril 2015,  avec J. M. HOULLEGATTE, à la mairie de CHERBOURG

(représentés par R. Besselièvre, C. Bosvy, J.-C. Maghalaes et A. M. Mouchel)

 

 Bon accueil

Accord pour que le siège social de la mairie soit à la mairie de Cherbourg avec une adresse postale différente, elle sera chez le Président.

Sur les problèmes du CHPC : suppression du service maternité de niveau 3, partenariat public/privé pour la chirugie et service d’urgence de Valognes.

J. M. Houlegatte souligne que le rapport de l’IGAS est un rapport à charge pour le centre hospitalier, la situation de l’HP est traitée d’un point de vue uniquement comptable sans perspectives d’avenir pour l’hôpital, ni prise en compte de notre situation géographique.

D’où l’importance de garder des services de qualité : service de chirugie et service de maternité de niveau 3 pour l’attractivité de l’hôpital (important de garder six lits en néonat ce qui induit un anesthésiste 24h/24 activité qui dure depuis 40 ans) C. Girres).

L’hôpital doit développer des partenariats avec :

- le CHU (certains praticiens viennent à Cherbourg),

- public / privé avec la clinique (JMH plus que réservé sur cette coopération),

- les médecins libéraux.

Urgences de Valognes : la position de JMH est plus en retrait.

Pôle de santé libéral, il ne s’engagera que sur le foncier.

Centre de santé public (ce centre est pluridisciplinaire –ouvert à tous – orientation des malades vers CHPC) un groupe de réflexion travaille à la mairie de Cherbourg.

JMH est intéressé par notre projet et est ouvert à d’autres rencontres.

 

 

 

 - Points association 

Nous regroupons 460 adhérents.

Christian va se renseigné auprès de son association sur un logiciel traitant adhérents et comptabilité associative.

Marguerite, André et Rémi rencontrent cette semaine les comités de défense de Coutances – Granville et peut être de Vire.

Appel à rejoindre la manif du 9 avril.

Le 11 avril,  assemblée générale de la Coordination Nationale, Rémi ira s’il peut se faire remplacer professionnellement.

André présente son travail pour notre réflexion « santé cotentin 2030 »,  à nous de contacter des personnes ressources pour bâtir notre projet. Lancement en septembre.

 

 

- Projets

Lettre aux députés et sénateur pour demander leur position sur la loi santé débattue actuellement.

Débat sur la loi santé entre le 4 et 7 mai avec un intervenant du Comité de défense national. Annoncé par communiqué de presse et action sur les marchés.

Débat sur les urgences à Valognes fin mai.

Rencontre avec les responsables des mutuelles.

 

 

 

 

 

 

 

Compte rendu de la réunion des comités d'usagers de la santé du mercredi 08 avril 2015, 20h

 Foyer des jeunes travailleurs, Coutances.

 

 

Présents : Cherbourg-Valognes (représentés par André Jacques, Marguerite Bourdonnais, Rémi Besselièvre), Coutances, Avranches-Granville, Vire

Excusés : Lisieux

 

Préparation de l'action du 27/04 à l'ARS (Agence régionale de santé)

 

 

La discussion permet de constater que partout sont envisagées des fermetures de services pour faire des économies - la sécurité sanitaire, l'emploi local, l'aménagement du territoire ne sont pas plus pris en compte que l'expression des usagers.

 

Il est décidé de demander à chaque comité d'envoyer quelques membres en délégation à l'ARS le 27/04 à 17h30 pour accompagner nos amis de Avranches-Granville invités à une réunion au cours de laquelle la situation des sites sera évoquée.

 

Un tract sera distribué dans la proximité de l'ARS et les médias seront invités.

 

Il s'agira d'une première action d'une coordination régionale de comités d'usagers de la santé.

 

 

 

 

 

 
 
 
1er mai 2015 :
manifestation
à Cherbourg
 
 
 
 

 

 

La  loi « santé »,  une nouvelle attaque

contre notre système de santé

 

Après avoir été votée par les députés en procédure accélérée, ce texte qui va passer au Sénat ne marque aucune rupture avec la loi Bachelot qui a sacrifié de nombreux établissements publics  de santé.

Entre le manque de médecins, les franchises, les dépassements d’honoraires et les forfaits, l’éloignement des services comme les maternités, les gouvernements  qui se succèdent aux affaires ont considérablement dégradé l’accès aux soins.

Au mépris de la sécurité sanitaire, ce projet de loi de santé constitue avec le plan d’économie de 3 milliards sur les dépenses hospitalières, une attaque sans précédent contre les personnels (22 000 suppressions de postes).

Partout en France,  des citoyens se lèvent pour défendre les hôpitaux de proximité et un  droit à la santé sur tout le territoire.

A Cherbourg et à Valognes aussi, il faut agir pour empêcher le Gouvernement d’aller plus loin encore dans ses projets de fermetures de lits, de services et de suppressions de postes.

 

Notre système de santé et nos hôpitaux sont nos biens communs, informons-nous pour mieux les défendre

Faisons vivre la démocratie sanitaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
6 mai 2015 :
Réunion-débat sur la Loi Santé
En la présence de Rosine Leverrier
de la coordination nationale des hôpitaux et maternités de proximité
 

Une trentaine de personnes étaient présentes pour apprendre et débattre sur la Loi Sanré

 
 
28 mai 2015 :
Réunion sur le devenir du SMUR et des urgences de Valognes

Une centaine de personnes étaient présentes pour discuter sur le devenir des urgences et du SMUR de Valognes.
A la table, on peut noter la présence (en plus des deux membres du bureau Rémi Besselièvre (président) et Gisèle Hébert (trésorière)) 

du Maire de Valognes et conseiller départemental Jacques Coquelin, la conseillère départementale Christèle Castelein, de la professionnelle de santé Corinne Douasbin (infirmière aux urgences de Valognes).

(Le reste des photos ici)

 
 
06 juin 2015 :
Rassemblement contre la fermeture du SMUR à Valognes

Toutes les photos ici

et

De gauche à droite : M. le maire de Colomby Robert Lebreton, Mme Christèle Castelein conseillère départementale, M. le maire de Valognes Jacques Coquelin, M. Rémi Besselièvre, président de l'association,   M. Stéphane Travert député et Claude qui nous partagea un témoignage.

 
 
12 août 2015 :
Réunion publique à Valognes suite à l'annonce de la fermeture du SMUR et des urgences de Valognes

Des photos ici

 

 
 
22 août 2015 :
Manifestation contre la fermeture des urgences de Valognes

Photos ici

 

 
 
17 septembre 2015 :
Assemblée générale

Intervention du président de l'association

 

 

Le service d’accueil d’urgences est  fermé depuis le 6 août soit  depuis 42 jours.

 

La fréquentation annuelle du service étant de 13500  passages, pour 42 jours ce sont 1500 personnes qui seraient venues consulter dans ce service s’il était demeuré ouvert.

 

Or, l’augmentation d’activité aux urgences de Cherbourg peut être évaluée à environ la moitié du nombre de consultants potentiels.Qu’est devenue l’autre moitié ?  Elle a renoncé à se soigner.

 

Ces personnes qui décidaient de consulter à l’hôpital quand le service d’accueil de Valognes était ouvert n’ont pas consulté au moment où ils en ressentaient le besoin ; un besoin tel qu’ils décidaient d’aller à l’hôpital. On ne va pas à l’hôpital par plaisir. On y va parce qu’on est blessé, qu’on souffre, qu’on est inquiet, qu’on a une fièvre élevée, qu’on respire mal ou qu’on a mal au ventre. On y va parce qu’on a une très bonne raison d’y aller.Pourquoi donc ces personnes ne sont pas allées à Cherbourg ?

 

Poser la question c’est déjà y répondre en partie. On ne va pas consulter à l’hôpital Pasteur à Cherbourg même si on souffre, qu’on est blessé, inquiet, fiévreux, qu’on respire mal ou qu’on a mal au ventre pour des raisons sociales et pour des raisons culturelles.-pas de moyen de transport- incompréhension du risque devant une blessure ou une douleur ou une fièvre- on verra ça demain car Pasteur c’est plein, on va attendre 3 4 heures, parce qu’on est âgé et conduire jusqu’à Pasteur c’est compliqué voire dangereux quand on a 80 ans, en attendant on va prendre un comprimé qu’on a dans la pharmacie, on ne se sent pas immédiatement en danger. Quand c’est compliqué d’accéder aux soins on se soigne moins ou on ne se soigne pas.

 

On sait déjà que le renoncement aux soins se développe dans notre pays à cause du coût des soins qu’il s’agisse du forfait hospitalier, des franchises, des déremboursements, de ce qu’on appelle le reste à charge qui augmente aussi régulièrement que les dépassements d’honoraires par exemple.

 

Pendant ces 42 jours 750 personnes ont été prises en charge à Pasteur par des équipes admirables de professionnalisme et de dévouement qui travaillent dans des conditions qui se détériorent avec l’afflux de patients.

 

Pendant ces 42 jours 750 personnes n’ont pas été prises en charge au moment où elles en avaient besoin.

 

On peut dire maintenant que le renoncement aux soins  est grandement aggravé par la fermeture des lieux de consultation de proximité, par la fermeture ici à Valognes de notre service d’accueil à l’hôpital.

 

Ca veut dire quoi renoncer aux soins, qu’est ce que ça signifie pour la personne qui renonce se soigner, ça a quelles conséquences concrètes ?

 

Je vais prendre un exemple. Mardi dernier je suis appelé par un monsieur de Valognes, grand gaillard solide de 40 ans qui s’est blessé la main avec un tournevis en bricolant.

 

Il avait appelé un médecin qui était indisponible c’est pour ça qu’il m’a contacté.

 

J’ai constaté une plaie profonde de la paume se prolongeant vers l’espace entre le pouce et l’index, au milieu de la pince, un saignement important dû à une lésion artérielle. J’ai désinfecté et j’ai comprimé pour arrêter le saignement. Je lui ai dit d’aller aux urgences à Pasteur car il fallait selon moi que sa plaie soit examinée pour vérifier l’intégrité des tendons, suturer, vérifier la validité de la vaccination antitétanique, prescrire des pansements réalisés par un professionnel pour assurer le suivi de l’évolution de la plaie. Il avait besoin de voir un médecin. Aujourd’hui je peux vous dire qu’il n’a pas consulté le soir même comme je lui en ai expliqué la nécessité urgente, il n’a même pas consulté de médecin le lendemain. Pas de voiture pour aller à Cherbourg. Incompréhension du risque, je suis un dur j’en ai vu d’autres. Ce soir je l’ai vu à nouveau, je peux vous dire qu’il présente une vilaine traînée rouge au creux de la main, que le mouvement des doigts est douloureux et limité par l’hématome, que la plaie suinte. Demain il va aller voir son médecin parce qu’il ne peut pas aller à Pasteur ce soir et pourtant il va passer une deuxième nuit blanche tellement c’est douloureux et tellement il est inquiet.

 

Alors on peut dire ce que l’on veut. Il serait allé aux urgences à Valognes et tout se serait bien passé et vite et sans complications.

 

Imaginez la multiplication de ce genre de situations, j’ai parlé de 750 personnes qui ont renoncé aux soins pour 42 jours. Pour une année de fermeture ça fera 3, 4 5000 renoncements. Avec des conséquences parfois bénignes, avec des conséquences parfois dramatiques. Il y aura des morts. Il faut le dire, il y aura des morts comme il y avait des femmes qui accouchaient au service d’accueil de Valognes quand elles n’avaient pas le temps d’aller à Cherbourg. Il y aura des morts comme il y a des femmes qui accouchent dans les véhicules des pompiers depuis la fermeture de la maternité ou des femmes qui accouchent avec le smur quand ça se complique en chemin. On n’en parle pas. On ne parlera pas des morts, de celles et ceux qui auront renoncé aux soins avec des conséquences sur leur santé ou leurs capacités physiques. C’est mathématique, c’est  statistique, c’est inéluctable. Quand on éloigne les services de soins et notamment les services  de soins urgents il arrive des pépins. Des petits pépins, des gros pépins parfois.

 

C’est pour ça que 22000 personnes ont signé la pétition.

 

C’est pour ça que 2640 personnes dont près de 200 maires et adjoints ont défilé à Valognes.

Ce n’est pas pour dire y qu’à, faut qu’on ! Ca n’est pas pour le plaisir de soutenir des positions maximalistes qui empêchent le dialogue comme le soutiennent Madame Gosselin-Fleury et le docteur Gervès. C’est pour faire valoir notre droit à la santé, pour préserver un établissement qui marchait bien, faisait bien son boulot et rapportait de l’argent au CHPC.

 

Depuis la fermeture des urgences il y a moins de consultations externes, moins d’hospitalisations, moins d’actes d’imagerie.

 

 L’histoire se répète, avec les mêmes méthodes, le même cynisme et le même mépris des usagers , des professionnels de santé et des élus. 

 

Comme pour les maternités ou les services de chirurgie, l’histoire commence par un rapport ou une étude émanant d’une personne ou d’un groupe de personnes soit disant qualifiées, jeté en pâture aux hospitaliers, aux élus locaux et à la population.

 

Le critère servant d’argument et de prétexte est le même : le niveau d’activité pris en compte à un moment donné est inférieur à un seuil  fixé arbitrairement de façon à atteindre les cibles que le ministère a préalablement définies : 300 accouchements par an pour les maternités, 1000 actes par an et par praticien en chirurgie et aujourd’hui 10 000 passages par an pour un service d’accueil d’urgences.

 

Le but poursuivi est le même. Par cette opération de communication qui sera largement relayée ultérieurement il faut faire entrer dans l’inconscient collectif l’idée que ces structures présentent une tare majeure qui n’a d’autre issue que leur fermeture.

 

Les effets induits sont les mêmes. Malgré les démentis ministériels qui suivent systématiquement  la présentation de ces rapports, le doute s’instaure. Le maintien des services qui y sont mentionnés apparaît comme incertain. Face à la perspective d’une fermeture plus ou moins proche, les praticiens s’en détournent. Faute d’un effectif médical suffisant et stable les conditions de fonctionnement se dégradent, provoquant en retour une fuite accrue de patients, une baisse d’activité, une diminution des recettes qui en résulte, des déséquilibres financiers et une perte d’attractivité qui fragilisent tout l’établissement.

 

L’arbitraire est le même. Les soignants, les élus et les usagers sont systématiquement exclus. 

La méthode est la même. Elle consiste, soit disant au nom de l’intérêt général, à proposer une alternative en remplacement du service fermé : un centre périnatal en remplacement d’une maternité, de la chirurgie ambulatoire à la place de la chirurgie de plein exercice, l’accueil de soins non programmés en remplacement des services d’  urgence. Ces services de substitution ne fournissent pas du tout les mêmes prestations que ceux qu’ils sont censés remplacer d’où à nouveau un recul des praticiens, des fuites de patients, des baisses d’activité et de recettes, des atteintes à l’image et à l’attractivité de l’hôpital qui aboutissent parfois à la fermeture.

 

Il s’agit une fois de plus d’une entreprise délibérée de laminage du service public hospitalier initiée par le ministère de la santé qui accentuera la désertification médicale et les inégalités d’accès aux soins.

Le remplacement d’un service d’accueil d’urgences par un service d’accueil des soins non programmés fait disparaître l’obligation de disposer d’urgentistes et la contrainte d’une ouverture 24 h sur 24, 7 jours sur 7 365 jours par an.

 

Pour les populations concernées il aboutit inexorablement à des temps d’accès plus longs pour les soins appropriés à leur état, à des pertes de chance induisant une augmentation du nombre de séquelles et de morts évitables et à une mise en danger de la vie d’autrui.

 

La santé humaniste et solidaire qui nous rassemble ce soir ne peut se réduire à des questions de flux ou de pénurie de professionnels.

 

Nous sommes porteurs d’exigence et de propositions. Et parce que nous sommes exigeants  on nous ferme les portes, on nous traite d’irresponsables, on nous traite par le mépris.

Mais nous sommes debout Mesdames et Messieurs, nous sommes porteurs de près de 22000 pétitions et nous irons les porter à l’ARS et il faudra bien que la duchesse de Normandie nous écoute, qu’elle entende nos exigences et nos propositions.

L’association prendra ses responsabilités et nous n’attendons pas de Madame Gosselin-Fleury qu’elle  nous mette devant nos responsabilités. Pour qui nous prend-elle ? Pour qui prend-elle ces manifestants et ces signataires.

Je ne veux pas ce soir exprimer ma colère et céder à une provocation.

Nous avons mieux à faire.

Je propose au nom du conseil d’administration que nous allions déposer nos pétitions à l’ARS en délégation la plus nombreuse possible le vendredi 2 octobre ; Le 2 octobre pour nous laisser le temps de préparer notre démarche.

 

Je propose au nom du conseil d’administration de l’association une rencontre le vendredi 27 novembre à 14h00 à Valognes avec un historien de la santé, le vice président de la fédération nationale des centres de santé et un géographe, pour poser une réflexion sur l’avenir de l’organisation des professions de santé sur nos territoires. C’est mon ami André Jacques qui suivra cette initiative pour l’association dans le cadre de son travail  sur un projet de santé pour notre territoire à l’horizon 2030.

 

Nous proposons, Monsieur le Maire, une initiative des élus, une initiative à la hauteur des enjeux, une initiative qui oblige les autorités de santé à se mettre à la table des discussions.

 

Nous proposons d’associer Madame Gosselin-Fleury mais aussi les 2 députés concernés Messieurs Travers et Gosselin aux démarches entreprises pour obtenir un rendez-vous avec Madame Marisol Touraine et nous verrons bien s’ils portent avec nous l’exigence de mesures exceptionnelles dans cette situation exceptionnelle que nous vivons depuis le 6 août, avec la géographie particulière de notre péninsule, la répartition particulière des populations sur ce territoire et la position à l’extrême nord de notre péninsule de l’hôpital Pasteur avec une densité médicale elle aussi exceptionnellement basse. Cette situation exceptionnelle appelle des réponses exceptionnelles. 

 

Nous proposons une rencontre avec des médecins actifs, retraités, hospitaliers ou libéraux avec Monsieur le Maire de Valognes et des personnels des urgences  pour entendre les médecins à propos de cette situation inquiétante : les médecins sont nombreux à nous soutenir, ils ont signé la pétition mais nous avons besoin d’entendre leurs arguments et nous avons besoin de les communiquer aux gens car la parole médicale est importante dans le débat que nous aurons avec les autorités sanitaires.

 

Par exemple, que pensent les médecins de l’attractivité d’un territoire sans service d’accueil d’urgence de proximité ? Qu’est-ce que ça peut changer dans leur pratique quotidienne ? Comment perçoivent-ils l’idée de les associer à la prise en charge des urgences eux qui sont si peu nombreux chez nous ?

 

Proposez-nous une date Monsieur le Maire pour recevoir ces médecins en mairie un soir prochain. 

Mesdames, Messieurs,Nous sommes devant un mur. Le défi à relever pour gagner est énorme. Nous sommes porteurs d’une immense exigence populaire. Nous devons rester unis, usagers, élus, personnels de santé, demeurer exigeants et en même temps être force de propositions et de réflexions. Nous demeurons ouverts à la rencontre, à la discussion avec les autorités sanitaires.

Nous devons rester debout.

 

Ca va être long et difficile. Notre unité est notre force.

 

Quand on mène un combat on n’est pas sûr de le gagner. Quand on ne le mène pas on est sûr de le perdre. C’est sur ces mots de Bertold Brecht que je propose d’engager la discussion avant de passer au vote sur les propositions. 

 
 
20 février 2016 :
Manifestation
- pour la réouverture des urgences de Valognes
- pour un moratoire sur les fermetures de services et suppressions de postes
- pour un égal accès aux soins dans le Nord-Cotentin
 

Mesdames, messieurs, citoyennes, citoyens, 

 

Nous sommes réunis aujourd’hui 20 février 2016 pour défendre notre santé sur notre territoire et je veux tout de suite donner la parole à Madame Colette Bosvy, vice présidente de l’association citoyenne de défense du centre hospitalier public du Cotentin et de promotion de la santé, qui va vous donner lecture d’une lettre adressée par une infirmière du service des urgences du centre hospitalier public du Cotentin à Monsieur le Président de la République.

 

La lettre d'une infirmière des urgences de Cherbourg

 

Nous avons tenu à vous donner lecture de ce texte en premier lieu car la mission première de notre association est de porter la parole citoyenne, celle des professionnels, la parole des simples citoyens, usagers du service public de santé, la parole des élus de terrain et des territoires qui souffrent de la désertification médicale.

Beaucoup de choses sont dites dans ce courrier, la souffrance des personnes allongées sur des rectangles de mousse à roulettes pendant des heures, mais aussi la souffrance de celles et ceux, femmes et hommes qui doivent les accueillir, les soigner aujourd’hui dans des conditions devenues indignes.

Nous avons besoin de l’hôpital, l’hôpital a besoin de nous. Le mot d’ordre de ce rassemblement exprime deux choses :

- La première c’est la nécessité de la présence dans la proximité du service public de santé pour garantir l’égal accès aux soins de tous et la sécurité sanitaire.

- La seconde c’est la nécessité de nous mobiliser pour empêcher les fermetures de services, empêcher les suppressions d’emploi à l’hôpital, faire reculer la dictature sanitaire.                                                      

Depuis quelques années dans notre département nous avons vu disparaître l’hôpital des armées René Lebas et son excellent plateau technique. Nous avons vu disparaître l’hôpital de Carentan devenu centre gérontologique et la clinique de Carentan. Nous avons vu disparaître la maternité et la chirurgie à Valognes ,la maternité à Coutances, d’abord à l’hôpital puis à la clinique privée, les lits de cardio, l’ARS a voulu fermer le SMUR secondaire à Granville elle a été déboutée par le tribunal administratif et j’en profite pour saluer ce succès de nos amis de Granville et leur présence parmi nous, aujourd’hui, avec les représentants du comité de défense de Coutances .Je peux citer encore Vire, Laigle, Falaise, Bayeux, Aunay sur Odon, La ferté Macé,Lisieux etc.Pas un site hospitalier n’est épargné dans notre région choisie pour notre malheur pour y mener des expérimentations dont nous sommes les cobayes.

Dans le même temps le nombre de médecins généralistes et spécialisés ne permet plus de répondre aux besoins des populations avec des secteurs de désertification sanitaire avancée comme le val de saire, le plain cotentin et la côte des iles. Et c’est dans ce contexte de moindre présence médicale, de vieillissement de la population, dans un département où le taux de suicides nous place au second rang national qu’une politique qui vise exclusivement à faire des économies ,réduit l’accès aux soins en santé mentale comme en santé somatique.

Nous l’avons montré avec les témoignages publics de nombreux patients et avant cela de nombreux rapports officiels l’ont exposé, la proximité est un élément essentiel de la sécurité sanitaire des populations. Nous exigeons la réouverture immédiate des urgences à Valognes pour les populations rurales et pour désengorger les urgences de Pasteur, pour réduire le temps de prise en charge de tous, urbains et ruraux.

Alors on nous explique qu’il n’y a pas assez de médecins. Mais quand nous évoquons une meilleure répartition des médecins en France, nos députés, ici à Cherbourg et à Valognes ne bougent pas un petit doigt et cèdent aux pressions de lobbies médicaux réactionnaires qui acceptent la rémunération de leurs actes par nos cotisations qui alimentent les caisses de sécurité sociale mais revendiquent la liberté d’installation, non pas pour soigner là où les besoins sont avérés mais pour des destinations où l’argent côtoie  le soleil. Nous exigeons un numérus clausus régional, le développement des lieux de stage pour toutes les professions de santé et un service civique de santé pour soigner tout le monde dans tous les territoires pour un égal accès aux soins.

Toutes les mesures de financement des études médicales, tous les évènements créés pour vanter notre Cotentin sont autant de subterfuges pour éviter le service civique de santé et celles et ceux qui se cachent derrière ça sont coupables de pleutrerie en n’abordant pas de face leurs responsabilités.

Evidemment ces mesures que nous portons se heurtent à la loi Touraine qui aggravera la situation avec la création des groupements de territoires qui vont, demain si nous n’y prenons pas garde, réduire les capacités des hôpitaux publics et ainsi vous exposer dans le secteur sanitaire privé aux dépassements d’honoraires en pleine extension et sans retenue, aux remboursements partiels et aux restes à charge de plus en plus importants.

Les mesures actuelles  de politique de santé que nous contestons sont très impopulaires et partout en France, autour d’une centaine de comités de défense ce sont des centaines de milliers de personnes qui se mobilisent.

Pour arriver à leurs fins, les décideurs, autorités politiques et administrations sanitaires ont enterré la démocratie sanitaire : taisez-vous et subissez en silence. Vous les citoyens n’y connaissaient rien, vous êtes des y a qu’à, faut qu’on, vous  les personnels, silence, vous êtes réfractaires aux réformes, vous les élus occupez vous des compétences qui vous sont assignées et ne vous mêlez pas de santé, vous les représentants des caisses rien à voir vous feriez mieux de réduire les dépenses. Cette dictature sanitaire permet à une poignée de personnes de décider contre nous, contre la sécurité sanitaire, contre l’égal accès aux soins de tous, dans des institutions autrefois paritaires et ouvertes aux élus, ouvertes aux représentants des caisses de sécurité sociale , ouvertes aux personnels ,institutions devenues aujourd’hui des directoires très fermés, chambres obscures capitonnées où les décisions financières prises par l’agence régionale de santé, descendant tout droit du ministère sont appliquées sans discernement, avec une brutalité, un mépris, une rapidité qui ne souffrent aucune contestation, aucune intervention extérieure, aucune mise en cause.

Pourquoi cette brutalité et cette férocité, cet autoritarisme ?

Parce que chacun d’entre nous a un rapport très intime avec la santé.

Parce qu’avec plus de 40000 passages par an aux urgences dans le nord Cotentin chacun a expérimenté soi même ou dans son proche entourage la difficulté de l’accès aux soins

Parce que tous les citoyens, tous sans exception sont concernés directement par la politique de santé.

Parce que c’est dans leur existence même que les citoyens ressentent les décisions de santé

Parce que le droit à la santé est ressenti intuitivement  comme fondamental

Parce que l’implication du domaine de la santé dans la vie des citoyens explique ce profond sentiment d’injustice quand des services sont menacés ou ferment

Parce que les décisions prises par ces experts ont des conséquences dans la vie de chacun.

Depuis trente ans les politiques sanitaires sont toutes allées dans le sens de la privatisation, de la marchandisation, du marché, de la réduction de l’intervention publique avec les résultats que nous voyons et ce sont les mêmes qui aujourd’hui nous disent « laissez nous faire » il n’y a rien à voir.

Ca n’est pas si simple.

Votre présence aujourd’hui en atteste. Le succès de nos amis granvillais en atteste.

Le coup d’arrêt porté à la fermeture de notre réanimation néonatale en atteste

La réouverture du SMUR à Valognes en atteste encore.

 

Cette mobilisation populaire, citoyenne et républicaine est indispensable et elle est efficace. 

Nous allons lors des conférences de promotion de la santé que nous organisons donner davantage d’information au grand public pour lui permettre de mieux participer au débat citoyen. 

 

Nous allons lors de notre prochaine assemblée générale réaffirmer nos orientations et surtout travailler avec tous nos amis des comités de défense de Normandie pour monter des dossiers de saisine du défenseur des droits. ( et pourquoi pas demander une commission d’enquête parlementaire sur l’état des hôpitaux et services d’urgences) 

 

 Nous espérons être entendus et écoutés notamment par l’ARS et le Ministère qui méprisent la représentation citoyenne et administrent la santé dans  notre région par des coupes sombres, toujours moins de santé, moins de prévention, moins de respect des travailleurs de la santé 

 C’est la vie de nos territoires qui est en jeu et nous sommes désormais nombreux, agriculteurs, personnels de l’éducation, des collectivités, élus, associatifs à vouloir défendre ensemble notre santé, nos écoles, nos territoires. 

Votre présence ce matin témoigne de l’intérêt que vous portez à votre santé, de l’exigence qui désormais doit s’imposer aux décideurs politiques qui devraient représenter la population mais qui lui tournent le dos en votant des lois scélérates telles que la loi Bachelot et la loi Touraine. Assez d’hypocrisie ! Nous exigeons des actes! 

 

Défilons maintenant ensemble pour montrer notre détermination et nous faire entendre !

 

 
 
26 février 2016 :
Première rencontre de promotion de la santé en Nord-Cotentin
 
L'association a invité deux spécialistes de l'organisation sanitaire :
 
 
M. Paul Cesbron, médecin et historien, membre du Conseil d'Administration de la Coordination des Comités de Défense des Maternités et Hôpitaux de Proximité est intervenu autour de la démocratie sanitaire
et
Mme Gwenaëlle Le Breton, docteure en géographie de la santé sur la démographie médicale.
 
 
 
4 mars 2016 :
Assemblée Générale
 
A l'ordre du jour : Rapport moral et d’orientation, rapport d’activités, rapport financier (budget 2015), projet de budget 2016 et cotisation, projets d’activités 2016, perspectives, renouvellement du CA
 
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